L’agence spatiale européenne vient de publier un article sur des plaques de glace d’eau détectées à la surface de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko grâce à la caméra OSIRIS de Rosetta. Une étude vient de sortir dans le journal Astronomy & Astrophysics. Plusieurs taches brillantes ont été trouvées dans des zones peu éclairées, comme dans l’ombre d’une falaise.
Les images sont en fausses couleurs, elles ont été retravaillées pour faire ressortir les contrastes. Les terrains sombres nous apparaissent plus rouges que notre œil ne le verrait en réalité et les zones plus brillantes font ressortir la couleur bleue. La sonde spatiale de l’ESA pourrait découvrir prochainement des zones plus importantes. cachées par de fines couches de poussières. “Une couche de 1 mm d’épaisseur de poussière sombre est suffisante pour masquer les couches inférieurs des instruments optiques,” confirme Holger Sierks, chercheur pour OSIRIS à l’Institut Max Planck de Göttingen.
La comète Churyumov continuant de se rapprocher du soleil va voir son activité augmenter, Rosetta va scruter attentivement les changements en surface. Il se pourrait que de plus grandes zones se dévoilent si elles sont actuellement couvertes de poussière. La mission venant d’être prolongée, l’agence spatiale européenne va pouvoir continuer de suivre l’évolution et la (dé)formation de Tchouri aidée en plus par Philae qui devrait lui aussi continuer de transmettre de précieuses données.
L’article de l’agence spatiale européenne, pour en savoir plus est ici