En 2017, le trou de la couche d’ozone est au plus bas depuis 1988

trou de la couche d'ozone
L'air chaud a contribué à créer le trou d'ozone 2017 le plus petit depuis 1988

En 2017, le trou de la couche d’ozone est au plus bas depuis 1988

Les satellites de la NASA et de la NOAA scrutent de près l’évolution du trou de la couche d’ozone. Selon la NASA, le trou d’ozone a atteint son point culminant de l’année le 11 septembre, couvrant une superficie d’environ deux fois et demi la taille des États-Unis. L’appauvrissement de la couche d’ozone se produit par temps froid, de sorte que le trou d’ozone atteint son maximum annuel en septembre ou en octobre, à la fin de l’hiver dans l’hémisphère sud. La bonne nouvelle est qu’il continu de se résorber. En effet, il s’agit de la plus faible superficie enregistrée depuis 1988. Cette baisse est due aux accords internationaux sur le climat mais aussi au réchauffement climatique. Le communiqué publié par la NASA précise que cette réduction du trou a été fortement influencée par un vortex antarctique instable et plus chaud. Le réchauffement de l’air aide à dissiper des composés nocifs pour l’ozone, comme le chlore et le brome. Les scientifiques ont indiqué que la plus petite étendue de trou d’ozone en 2016 puis en 2017 était due à la variabilité naturelle et qu’elle n’indiquait pas un signe de guérison rapide. Il ne faut pas croire que la partie est déjà gagnée, les efforts pour lutter contre les gaz à effet de serre doivent continuer et être amplifié.

L’évolution du trou de la couche d’ozone

L’évolution du trou de la couche d'ozone
L’appauvrissement de la couche d’ozone se produit par temps froid, de sorte que le trou d’ozone atteint son maximum annuel en septembre ou en octobre, à la fin de l’hiver dans l’hémisphère sud. Crédits: NASA / NASA Ozone Watch / Katy Mersmann

Les satellites de l’agence spatiale américaine surveillent de près les composantes de la pollution de l’ozone, en particulier  les composés organiques volatils (COV) et les oxydes d’azote (NOx). Ils sont mesurables depuis l’espace par l’instrument de surveillance de l’ozone à bord du satellite Aura, lancé en 2004. On peut constater que depuis 2005, elles ont diminué en Europe et aux États-Unis mais pas en Asie de l’Est.

Carte de la pollution de l'ozone
La NASA surveille les principaux gaz responsables de la destruction de la couche d’ozone. Crédits: NASA’s Earth Observatory /Josh Stevens

Source

Retrouvez un article publié le 02/11/2017 par la NASA, ici et un autre sur le suivi de la pollution ici.

Pour en savoir plus

Pour tout savoir sur le trou de la couche d’ozone, retrouvez un dossier sur le site Notre-Planète et en particulier l’article “La couche d’ozone est-elle vraiment en train de se reconstituer ?” publié le 04/11/2017 ici.