L’ESA étudie 3 nouveaux concepts de mission

Trois concepts de mission
La cinquième mission du programme Vision cosmique sera à choisir entre un projet pour étudier la haute énergie de l'Univers primordial, un observatoire infrarouge pour étudier la formation des étoiles, des planètes et des galaxies, et un orbiteur à destination de Vénus. Crédit ESA

L’ESA étudie 3 nouveaux concepts de mission

L’agence spatiale européenne (ESA) a annoncé le 7 mai dernier avoir retenu trois concepts de mission dans le cadre du programme scientifique Vision cosmique, pour un lancement prévu en 2032. Elles ont été sélectionnées parmi 25 autres projets en compétition. Les trois missions restantes sont : Theseus (Transient High Energy Sky and Early Universe Surveyor), Spica (SPace Infrared telescope for Cosmology and Astrophysics) et la mission EnVision à destination de Vénus.

Theseus (Transient High Energy Sky and Early Universe Surveyor)

On peut lire sur le site de l’ESA que cette mission propose d’observer à très haute énergie des événements transitoires à travers le ciel, et toute l’histoire cosmique. Elle promet tout particulièrement d’effectuer un recensement complet des sursauts gamma survenus pendant le premier milliard d’années d’existence de l’Univers afin de faire la lumière sur le cycle de vie des premières étoiles. Theseus fournirait en temps-réel les déclencheurs et la position précise de ces événements à très haute énergie, qui pourraient alors être suivis par d’autres installations dans l’espace ou au sol qui observent dans des longueurs d’ondes complémentaires.

Spica (SPace Infrared telescope for Cosmology and Astrophysics)

Ce projet s’intéresse à la formation des premières étoiles et des premières galaxies. Pour y parvenir, cette mission nippo-européenne propose de réaliser un sondage dans l’infrarouge, qui permettrait de regarder au travers des nuages de poussières qui dissimulent les sites où naissent les étoiles

EnVision

Le but de cette mission serait de comprendre pourquoi Vénus et la Terre ont évolué d’une manière très différente. La sonde spatiale effectuerait une cartographie de la surface et obtiendrait des images radar détaillées afin de donner un meilleur aperçu de l’évolution géologique de la surface que sur les images obtenues par la sonde Magellan de la NASA dans les années 1990. EnVision déterminerait la nature et l’état actuel de l’activité géologique sur Vénus, ainsi que sa relation avec l’atmosphère, afin de mieux comprendre les différentes voies évolutives suivies par les deux planètes.

L’ESA donnera sa décision en 2021 après avoir étudiées ces trois propositions en détail. Il s’agira de la cinquième mission du programme Vision cosmique après Solar OrbiterEuclid, Plato et Ariel.

Source

Retrouvez l’article publié en français sur le site de l’ESA le 07/05/2018 ici.