L’Europe va participer à la première mission habitée du véhicule spatial Orion

véhicule spatial Orion
L'Europe va pousser la NASA avec son module de service.

L’Europe va participer à la première mission habitée du véhicule spatial Orion

L’agence spatiale européenne (ESA) a annoncé avoir signé un contrat industriel avec la NASA pour fournir un second module de service pour le véhicule spatial Orion. Actuellement Airbus Defence and Space est en train de finaliser le premier module qui sera en charge de propulser le futur vaisseau de la NASA. Une mission à vide est prévue en 2018 (Exploration Mission-1) pour aller faire le tour de la Lune et revenir sur Terre. Si le vaisseau Orion passe l’examen avec succès un première mission habitée aura lieu en 2021. Dans cette logique la NASA a trouvé un accord avec l’ESA pour fournir un deuxième module de service. David Parker, le Directeur Vols habités et Exploration robotique de l’ESA, sera présent lors de la conférence de presse qui se tiendra le jeudi 16 février. L’agence européenne signera un nouveau contrat avec Airbus Defence and Space pour le produire. L’agence spatiale américaine confirme sa confiance dans le savoir faire spatial européen. La capsule Orion pourra transporter quatre astronautes. Le module de service assurera la propulsion mais aussi l’alimentation électrique, l’approvisionnement en eau et le contrôle thermique. On peut lire dans le communiqué de presse mis en ligne le 10 février par l’ESA :

“L’accord conclu, qui vient prolonger la collaboration ESA/NASA dans le domaine des vols habités, entamée avec la Station spatiale internationale, constitue une preuve de la reconnaissance des compétences d’Airbus et de l’ESA.”

Si tout se passe comme prévu, la mission programmée en 2021 sera historique. En effet ce sera la première depuis 1972 que des hommes quitteront l’orbite terrestre basse. La NASA espère qu’elle sera la première d’une longue série qui pourrait mener de nouveau l’Homme à marcher sur la Lune avant d’aller sur Mars. L’agence spatiale européenne devrait pouvoir bénéficier d’une place pour un spationaute mais pas avant la troisième ou quatrième mission.

Source

Le communiqué de presse du 10/02/2017 de l’ESA est ici.