Fin de vie pour le télescope Kepler, le chasseur d’exoplanètes de la NASA

Le télescope Kepler
Kepler est arrivé à court de carburant. Crédit: NASA/Ames/Dan Rutter

Fin de vie pour le télescope Kepler, le chasseur d’exoplanètes de la NASA

Le 30 octobre 2018, la NASA a annoncé que le télescope Kepler était à court de carburant et qu’il prenait une retraite bien méritée après avoir fonctionné durant neuf ans. Lancé le 6 mars 2009, Kepler a effectué le premier sondage des planètes de notre galaxie et c’est la première mission de la NASA capable de détecter des planètes de la taille de la Terre dans les zones habitables de leur planète. Le télescope spatial laisse en héritage plus de 2 600 découvertes d’exoplanètes. Il aura également permis d’observer plus de 500 000 étoiles. Thomas Zurbuchen, administrateur adjoint à la NASA déclare:

En tant que première mission de recherche de planète de la NASA, Kepler a largement dépassé toutes nos attentes et il a ouvert la voie à notre exploration et à notre recherche de la vie dans le système solaire et au-delà. Non seulement il nous a montré combien de planètes pourraient exister, mais il a également donné naissance à un champ de recherche entièrement nouveau et robuste qui a pris d’assaut la communauté scientifique. Ses découvertes ont jeté une nouvelle lumière sur notre place dans l’univers, et ont illuminé les mystères et les possibilités alléchantes parmi les étoiles.

L’analyse la plus récente des découvertes de Kepler conclut que 20 à 50% des étoiles visibles dans le ciel nocturne sont susceptibles d’avoir de petites planètes, éventuellement rocheuses, de taille similaire à la Terre et situées dans la zone habitable de leurs étoiles mères.

Kepler en chiffres

Kepler en chiffres
Les statistiques de la mission

Kepler est peut être arrêté mais en ayant transmis 678 GB de données, les scientifiques vont être occupés pendant plusieurs années avec son lot de découvertes. Son successeur le télescope TESS,  a déjà été lancé en avril dernier. Il va prendre le relais pour découvrir de nouveaux mondes. Son potentiel d’observation est 400 fois supérieur à celui du tout nouveau retraité.

Source

Retrouvez le communiqué publié par la NASA le 30/10/2018 ici