La NASA teste son rover aquatique BRUIE en Antarctique
La NASA est en train de tester son de rover aquatique BRUIE (pour Buoyant Rover for Under-Ice Exploration) en Antarctique. Il partira peut-être un jour explorer un océan comme celui de la Lune de Jupiter, Europe. Son concept est assez original puisqu’au lieu de se déplacer sous l’eau à la manière d’un sous-marin, il flotte pour rouler sous la glace à l’envers.
Il a déjà été testé en Alaska et dans l’Arctique, mais sur Terre l’Antarctique est le meilleur endroit pour éprouver des engins qui iront se rendre sur une lune glacée de notre système solaire. Les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory (JPL) sont en train de tester le rover aquatique BRUIE depuis la base de recherche australienne de Casey. Son endurance va être mise à rude épreuve durant un mois. Ce petite robot d’environ un mètre est équipé de deux roues. Le principe est de faire un trou dans la glace pour le glisser dans l’eau. Ensuite, en flottant il se colle sous la couche de glace pour se déplacer en utilisant ses roues. Il sera équipé d’instrument permettant de chercher la vie dans des océans extraterrestre.
La NASA travaille déjà sur l’orbiteur Europa Clipper, dont le lancement est prévu en 2025. Sa mission sera d’étudier la lune de Jupiter, Europa, pour jeter les bases d’une future mission qui pourrait rechercher la vie sous la glace. Des scientifiques tels que Kevin Hand, responsable scientifique du projet BRUIE au JPL, estiment que ces océans lunaires, tels que ceux des lunes comme Europa de Jupiter et Encelade de Saturne, pourraient être les meilleurs endroits pour chercher de la vie dans notre système solaire. Pour y parvenir, ils auront besoin d’un explorateur aquatique robuste capable de naviguer seul dans un océan extraterrestre verrouillé sous des couches de glace d’une épaisseur pouvant aller de 10 à 19 kilomètres. Si tout le monde rêve de voir un engin explorer un de ces océans, il reste à savoir comment la NASA envisage de percer un trou dans une couche de glace épaisse de plusieurs kilomètres…
Source
Retrouvez l’article publié par la NASA le 18/11/2019 ici