Station Lunaire : Accord entre la NASA et la Roscosmos
Lors du 68e Congrès international d’astronautique à Adélaïde (Australie), la NASA et la Roscosmos ont signé une déclaration commune pour l’exploration spatiale habitée. Plus précisément, ils veulent installer une station lunaire qui pourrait servir de passerelle pour des missions plus lointaines. L’agence spatiale américaine avait déjà évoqué son intention dans son projet Deep Space Gateway. Elle développe actuellement un lanceur lourd (SLS) et la capsule Orion. Si l’objectif final reste Mars, elle vise au préalable de retourner sur la Lune et d’y installer une station spatiale. Elle peut compter maintenant sur la Russie qui pourrait développer les éléments de la station et les systèmes de survies.
Standardisation des normes
Le communiqué publié le 27 septembre 2017 par la Roscosmos précise que les différents partenaires vont développer des normes techniques internationales pour cette future station spatiale qui sera en orbite lunaire. A titre d’exemple, l’ISS est équipée de plusieurs ports d’amarrage. Les futurs capsules américaines n’étant pas compatibles avec le module d’amarrage du Soyouz. La standardisation des normes concernera tous les partenaires de la futur station. Ils devront les appliquer pour développer les futurs engins spatiaux.
Une passerelle vers l’espace lointain
Cette station spatiale lunaire aura plusieurs objectifs. Elle servira d’accueil pour de nombreuses missions scientifiques, elle facilitera l’exploration lunaire et la mise en place d’une futur base au sol, chère au directeur de l’agence spatiale européenne. Elle aura aussi un rôle de passerelle pour envoyer l’homme plus loin dans le système solaire. Sa conception pourrait démarrer en 2020. Cet accord de principe ne précise aucun budget mais il démontre une volonté commune de retourner durablement sur la Lune et de maintenir la présence humaine dans l’espace, même après l’arrêt de la station spatiale internationale prévu pour l’instant en 2024.
Source
Le communiqué de presse publié le 27/09/2017 par la Roscosmos est ici. Celui publié le même jour par la NASA est ici.