En 2020, Arianespace vise 20 lancements pour déployer 300 satellites

En 2020, Arianespace vise 20 lancements pour déployer 300 satellites
En 2020, Arianespace vise 20 lancements pour déployer 300 satellites

En 2020, Arianespace vise 20 lancements pour déployer 300 satellites

Arianespace a dressé le bilan de l’année 2019 et attaque 2020 avec de grosses ambitions. En effet, Arianespace vise 20 lancements pour déployer 300 satellites. En plus d’un carnet de commande plein à craquer, cette année sera marquée par le premier vol d’Ariane 6. Voici le communiqué de presse publié le 7 janvier dernier, dressant le bilan 2019 et le programme pour 2020 : POUR SES 40 ANS, ARIANESPACE CONFIRME SON LEADERSHIP SUR LE SEGMENT GÉOSTATIONNAIRE ET SE PRÉPARE A UN NOMBRE RECORD DE LANCEMENTS

En 2019, Arianespace présente de solides indicateurs opérationnels et commerciaux, avec 24 satellites mis en orbite à travers neuf lancements et 14 contrats signés pour un total de 44 satellites – de 6kg à près de 6 tonnes –, marque de la validation par le marché de la flexibilité de son offre. Arianespace confirme son leadership sur le marché de l’orbite géostationnaire avec le lancement de huit satellites, contre six pour l’ensemble de la concurrence. Arianespace salue la mobilisation des Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) à l’occasion de la Conférence ministérielle Space19+ de Séville et annonce la signature de la mission scientifique Euclid, 14e contrat de 2019, qui pourra être lancée par Ariane 6.

En 2020, grâce à la flexibilité de sa gamme, Arianespace vise un nombre record de lancements et de satellites mis en orbite ainsi que les vols inauguraux de Vega C et d’Ariane 6. Arianespace a présenté aujourd’hui ses performances réalisées en 2019 et ses ambitions pour 2020.

2019 : de solides indicateurs opérationnels et commerciaux L’opérateur de service de lancements européen boucle l’année 2019 avec de solides indicateurs opérationnels et commerciaux : 14 contrats représentant 44 satellites signés avec 12 clients et 24 satellites mis en orbite à travers neuf lancements, dont deux pour les institutions européennes et sept pour des clients commerciaux. Son carnet de commandes s’établit à près de quatre milliards d’euros représentant 54 lancements. Dans un contexte de marché des satellites de télécommunications géostationnaires resté prudent, l’entreprise confirme son leadership sur cette orbite avec huit satellites lancés, soit plus que pour l’ensemble de la concurrence. En 2019, Arianespace aura également démontré la complémentarité et la flexibilité de sa famille de lanceurs Ariane, Soyuz et Vega à travers des lancements de toutes masses vers toutes les orbites (géostationnaire avec Ariane, circulaire intermédiaire et basse avec Soyuz, héliosynchrone avec Vega) et grâce à la capacité opérationnelle de ses équipes, avec notamment la mise en orbite de 13 satellites durant le premier trimestre de 2019 et le lancement de sept satellites au travers des deux dernières missions de l’année. Les Etats membres de l’ESA mobilisés pour les nouveaux lanceurs européens L’année 2019 aura en outre permis de consolider les bases sur lesquelles Arianespace pourra construire le succès des lanceurs européens. La mobilisation des Etats membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) entre le Conseil d’avril et la réunion au niveau ministériel Space19+ de novembre a permis la commande à ArianeGroup des 14 premières Ariane 6 ainsi que la finalisation de la feuille de route de la transition entre les lanceurs actuels et Ariane 6 et Vega C. Arianespace a également été consacrée à travers deux protocoles dédiés comme l’unique opérateur d’Ariane 6 et de Vega C à l’issue de leurs vols inauguraux prévus en 2020. Le carnet de commandes d’Ariane 6 se renforce aujourd’hui avec l’annonce de la signature de la mission scientifique Euclid conçue par l’ESA pour améliorer notre compréhension de la matière noire. Euclid sera compatible Ariane 6 et Soyuz, sur le modèle de la mission JUICE d’exploration des lunes joviennes, compatible Ariane 6 et Ariane 5. Les deux premiers vols d’Ariane 62 et d’Ariane 64 sont prévus pour les opérateurs OneWeb et Viasat, confirmant la parfaite adaptation du lanceur européen aux évolutions du marché commercial.

2020 : de nouveaux records en perspective. Arianespace aborde 2020 mobilisée pour valoriser les dernières opportunités commerciales disponibles sur Ariane 5 et réussir le retour en vol de Vega, prévu dès le mois de mars. Trois nouveaux records sont envisagés :

  • celui du nombre de lancements : jusqu’à 12 opportunités ont été identifiées depuis le Centre Spatial Guyanais en plus des vols inauguraux de Vega C et d’Ariane 6 et huit depuis les cosmodromes de Baïkonur et de Vostochny (la cadence de lancement depuis ces deux derniers sites pourra être augmentée en fonction de la disponibilité des satellites),
  • celui du nombre de satellites mis en orbite (plus de 300), grâce notamment à la poursuite du déploiement des satellites OneWeb et de la mission rideshare SSMS de Vega ;
  • celui du nombre de rampes de lancement mises en oeuvre : quatre au CSG pour Ariane 5, Ariane 6, Soyuz et Vega/Vega C, une à Baikonur et une à Vostochny pour Soyuz.

Depuis 1980, Arianespace a lancé 616 satellites au profit de plus de 100 clients institutionnels et commerciaux du monde entier, apportant une contribution majeure à la connaissance de l’espace, à la préservation de notre planète et à l’amélioration de la vie sur Terre. L’offre d’Arianespace comprend des lancements vers l’orbite de transfert géostationnaire, son cœur historique d’activité, ainsi que de nouveaux services et solutions, comme par exemple pour le marché des constellations et des petits satellites en orbite basse, ou encore le lancement partagé vers les orbites géostationnaire et lunaire.

CHIFFRES CLES

2019 : 9 lancements, 24 satellites mis en orbite, 15 clients dont 13 opérateurs commerciaux/export, 47 tonnes de charge utile (dont 38 en GEO). 9 lancements au profit de 15 clients :

4 Ariane 5, en lancements doubles vers l’orbite GEO pour :
  • Arabsat / KACST;
  • l’agence spatiale indienne ISRO ;
  • AT&T (DirecTV) ;
  • Eutelsat ;
  • Airbus Defence and Space / Avanti, dans le cadre du programme EDRS soutenu par l’ESA ;
  • Intelsat ;
  • Airbus Defence and Space / Thales Alenia Space pour le compte de l’Egypte ;
  • Inmarsat ;
3 Soyuz pour :
  • OneWeb ;
  • SES ;o le ministère italien de la Défense, l’ASI, l’ESA, le CNES et les jeunes entreprises innovantes HEMERIA et Tyvak .
2 Vega pour :
  • OHB Italie au profit de l’ASI ;
  • Airbus Defence au Space pour le compte des forces armées émiriennes.
24 satellites mis en orbite…

8 GEO, 4 MEO, 12 LEO/SSO,

18 satellites commerciaux et 6 institutionnels

19 satellites de télécommunications, 2 pour l’observation de la Terre, 2 pour la science, 1 démonstrateur technologique.

…dans des configurations multiples :

  • Lancement dédié (Vega) : satellite institutionnel PRISMA,
  • Lancement double (Ariane) : 4 au service de clients GEO commerciaux et en partenariat public-privé (EDRS),
  • Lancement multiple (Soyuz) : OneWeb, O3b, Cosmo SkyMed, CHEOPS, OPS-Sat, EyeSat, ANGELS.
14 contrats signés en 2019 : 4 contrats sur Ariane 5 et Ariane 62/64:

 le vol inaugural Ariane 62 pour OneWeb (30 satellites), JUICE pour Ariane 64 ou Ariane 5, MEASAT-3d pour Measat, Ovzon-3 pour Ovzon, auxquels s’ajoute le transfert de Viasat 3 depuis Ariane 5 vers la première Ariane 64 ;

1 Ariane 62 / Soyuz
  •  Euclid pour l’ESA ;
    3 contrats sur Soyuz:
  • EarthCARE pour l’ESA,
  • Un déployeur 12U pour Open Cosmos,
  •  OPS-SAT pour Tyvak au profit de l’ESA
6 contrats sur Vega/Vega C :
  • SEOSat/Ingenio et Biomass pour l’ESA,
  • StriX-α pour Synspective,
  • ESAIL pour exactEarth,
  • 2 déployeurs 6U pour Tyvak,
  • 1 satellite au profit d’un client dont l’identité n’a pas été révélée.
54 lancements en carnet de commandes…
  • 19 Ariane (10 Ariane 5, 5 Ariane 62 et 4 Ariane 64),
  • 25 Soyuz,
  • 10 Vega/Vega C.
    … pour le compte de 35 clients du monde entier répartis comme suit (en nombre de lancements) :
  • 67% commerciaux, 33% institutionnels,
  • 22% pour des missions géostationnaires (GEO) et 78% pour des missions non-GEO,
  • 57% pour les télécommunications, 33% pour l’observation de la Terre, 4% pour la navigation, 6% pour la science et la technologie.

2020 : en plus des lancements inauguraux de Vega C et d’Ariane 6, Arianespace vise 20 lancements réalisables pour déployer plus de 300 satellites. Jusqu’à 12 lancements Ariane 5, Soyuz, Vega réalisables depuis le CSG :

5 Ariane 5 vers l’orbite de transfert géostationnaire, toutes pour des opérateurs commerciaux/export :
  • Eutelsat,
  • ISRO,
  • SKY Perfect JSAT,
  • KARI,
  • B-SAT,
  • Intelsat et NGIS,
  • Embratel Star One ;
4 Soyuz :
  • le deuxième satellite emirati FalconEye 2, avec le premier Soyuz de 2020,
  • CSO-2 pour le CNES au profit du ministère français des Armées,
  • jusqu’à deux vols pour le déploiement de la constellation OneWeb ;
3 Vega :
  • dès le mois de mars avec le vol VV16/SSMS, premier lancement partagé (rideshare) d’une quarantaine de petits satellites,
  • le satellite institutionnel espagnol SEOSat (Satélite Español de Observación de la Tierra) au profit du Centre espagnol pour le Développement des Technologies Industrielles (CDTI – Centro para el Desarrollo Technologico Industria) dans le cadre d’un contrat avec l’ESA,
  • le début du déploiement de la constellation Pléiades Neo pour Airbus. 8 lancements depuis les cosmodromes de Baikonur et Vostochny, pour le déploiement de la constellation OneWeb, et davantage si le nombre de satellites le permet.

Source

Le communiqué de presse publié par Arianespace le 07/01/2020 est ici