Les vents martiens étudiés par Curiosity

Les vents martiens (Dust Devils)
Curiosity surveille le vent sur Mars et les tourbillons de poussières.

Les vents martiens étudiés par Curiosity

L’atmosphère martienne est beaucoup moins dense que celle de la Terre (environ 77 fois). Toutefois les vents martiens sculptent le paysage, déplacent des poussières et ils seraient à l’origine de la formation de certaines montagnes dont le célèbre Mont Sharp situé en plein milieu du cratère Gale selon les dernières études. Curiosity permet d’observer l’impact du vent sur le paysage de Mars.

Les traces de Curiosity
Les traces laissées par Curiosity sont vite recouvertes par le sable. Images prises les 13 et 14 janvier 2017. Crédit NASA/ JPL

Le vent peut engendrer des tourbillons de poussières (dust devils) comme sur Terre. Curiosity a réussi à en prendre plusieurs en photos. La NASA a réalisé des montages gif animées en version accélérer. Pour Curiosity c’est l’été en ce moment sur Mars, la période la plus propice pour observer ces phénomènes et comme on peut le voir ci-dessous ils sont fréquents. Une étude cohérente selon la NASA a été publiée en décembre 2016. Elle suggère que le Mont Sharp aurait été formé par le vent. Il aurait déplacé avec le temps (1 milliard d’années) l’ensemble des sédiments qui remplissaient le cratère pour faire naitre cette montagne de 5 km.

Des tourbillons de poussières observés le premier février 2017. Crédit NASA/ JPL
Des tourbillons de poussières observés le premier février 2017. Crédit NASA/ JPL
Dust Devils
Images prises le 18 février 2017. Crédit: NASA/ JPL-Caltech/ TAMU
Dust Devils
Les tourbillons dansent au loin sur ces images du 12 février 2017. Crédit NASA/ JPL
Les tourbillons de poussières martiens
Les tourbillons de poussières martiens le 4 février 2017. Crédit NASA/ JPL

La NASA précise dans son article que Curiosity rencontre deux soucis. Le mécanisme de collecte de la foreuse qui équipe le rover fonctionne de manière irrégulière. La piste d’un petit débris qui obstruerait l’instrument est la plus probable. Des diagnostiques sont actuellement en cours. La caméra MAHLI qui est située sur le bras robotique est équipé d’un cache objectif pour la protéger. Celui-ci ne c’est pas ouvert complètement le 24 février dernier. Le cache objectif étant partiellement fermé, le bras a été soulevé pour minimiser le risque de sable. Des tests auront lieu dans la semaine en espérant que la caméra MAHLI ne soit pas impactée.

Source

L’article publié le 27/02/2017 sur le site de le NASA est ici.